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Par rastignac le 1 Novembre 2018 à 23:21
Histoire de passer un moment agréable avec vous ce soir nous allons rire un peu Ayant relevé ça et là des citations en feuilletant quelques pages du "net" je vais ce soir, en essayant de les illustrer de mon mieux, les partager avec vous.
Il faut s'efforcer d'être jeune comme un beaujolais
et de vieillir comme un bourgogne .
J'ai fait 14-18 non pas la guerre ........la sieste !!!!
SI vous pensez que l'aventure est dangereuse essayez la routine .....elle es mortelle
Les gens en retard sont souvent de meilleur humeur que ceux qui les attendent.
En automne les arbres font des strip-teases pour faire pousser les champignons.
Quand mon verre est plein je le vide mais quand mon verre est vide je le plaint
La sagesse c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit
Par exemple si nous rêvons que nous montons dans un bateau ou que nous nous préparons pour y voyager c'est de bonne augure Cela annonce de la chance dans votre vie.
Mais ne rêvez pas trop quand même car si ce rêve n'est pas assez grand vous risquer être bien déçu
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Par rastignac le 8 Février 2017 à 00:51
C'est avec un très grand plaisir que j'ai accepté de participer à cette très bonne initiative de créer cette" communauté" pour faire connaître nos valeurs et faire découvrir dans notre entourage le résultat de notre travail.
Donc pour débuter ce soir je vous propose un poème, illustré par mes soins, du célèbre VICTOR HUGO /
A JEANNE
Ces lieux sont purs;tu les complètes
Ce bois, loin des sentiers battus
Semble avoir fait des violettes
Jeanne,avec toutes tes vertus.
L'aurore ressemble à ton âge;
Jeanne,il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons coeurs avec les beaux lieux.
Tout ce vallon est une fête
Qui t'offre son humble bonheur
C'est un nimbe autour de ta tête
C'est un éden en ton honneur.
Tout ce qui t'approche désire
Se fait regarder par toi
Sachant que ta chanson ,ton rire
Et ton front sont de bonne foi.
O Jeanne ,ta douceur est telle
Qu'en errant dans ces bois bénis ,
Elle fait dresser devant elle
Les petites têtes des nids.
Et pour mon plus grand plaisir je vous retrouverais très bientôt
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Par rastignac le 18 Décembre 2016 à 21:45
Eclairant nos soirées et nos nuits de tout son éclat ces jours-ci l'inspiration soudain m'est venue et en replongeant dans mes livres d'école ........
j'ai eu souvenance d'un très jolie poème de Charles Beaudelaire,décrivant avec brio la beauté de cet astre.
Je vais donc vous faire partager avec moi cette jolie poèsie (que je savais parcoeur à l'époque !!!!!!)
Ce soir la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté,sur de nombreux coussins
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins.
Sur le dos satiné des molles avalanches
Mourante,elle se livre aux longues pâmoisons
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe,en sa langueur oisive
Elle laisse filer une larme furtive
Un poète pieux,ennemi du sommeil .
Dan le creux de sa main prend cette larme pâle
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Charles Beaudelaire
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Par rastignac le 11 Septembre 2016 à 23:10
Suite à une très belle image reçue de la part d'une fidèle visiteuse qui m'a permis de me remettre en mémoire l'émouvant poème d'Alfred de Musset et qui par la même occasion fera plaisir à une passionnée de poésie voici ce soir
Le voyage du Pélican.
Lorsque le pélican ,lassé d'un long voyage
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà,croyant saisir et partager leur proie
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux
Lui ,gagnant à pas lent une roche élevée
De son aile pendante abritant sa couvée
Pêcheur mélancolique,il regarde les cieux:
Le sang coule à flots de sa poitrine ouverte
En vain il a des mers fouillé la profondeur
L'océan était vide et la plage déserte
Pour toute nourriture il apporte son coeur.
Sombre et silencieux,étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses entrailles de père
Dans son amour sublime il berce sa douleur
Et regardant couler sa sanglante mamelle
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Alfred de Musset (1810-1857)
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Par rastignac le 31 Janvier 2016 à 23:41
Ce soir une petite pause avec ce poème illustré ,et une pensé pour ces pauvres oiseaux sous la pluie.
SYMPHONIE
Il pleut.J'entends le bruit égal des eaux
Le feuillage ,humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l'averse
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.
Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.
(René-François Sully Prudhomme)
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