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Par rastignac le 22 Janvier 2016 à 22:39
Aujourd'hui c'est la Saint Vincent le patron des vignerons ,et pour cette occasion je vais vous parler ce soir du célèbre :
"Vin de Paille"
Le vin de Paille dispose d'une mention traditionnelle qui traduit une méthode d'élaboration très particulière .
On retrouve cette mention très particulière pour les A.O.C. Côtes du Jura,ARBOISet l'étoile.
Les raisins doivent sécher pendant une durée minimum de 6 semaines soit sur un lit de paille ,dont il tire son nom,soit sur des claies soit suspendus afin de réaliser une sélection des plus beaux grains.
L'objectif est d'obtenir une concentration naturelle des baies de raisins.
Les locaux de stockage sont aérés mais non chauffés.
Entre Noel et la fin Février,après pressurage des baies déshydratées regorgeant de sucre,on obtient 15 à 18 litres de moût pour 100 kg de raisins.
Une fermentation lente donne un vin naturellement doux qui titre entre 14,5 et 17° d'alcool. Il vieillira ensuite trois années en petits tonneaux pour développer ses arômes de fruit confits,pruneaux,miel:caramel ou oranges confites.
La Robe :Selon la vinification le vin de paille se pare du jaune doré intense ou la douceur du caramel blond.Il est même parfois acajou,ou ambre mais toujours brillant et limpide.
En bouche:Laissez vous emporter par la suave légèreté du vin de Paille.La parfaite harmonie entre l'alcool,le sucre et l'acidité.Le palais retrouve les fruits qui avaient enchanté le nez,avec l'impression de richesse et de densité.
ET ..........
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Par rastignac le 21 Décembre 2015 à 23:45
Depuis 1998 la "Maison de pays de Lucéram" organise en décembre et janvier,un circuit des crèches dans le village.
Lucéram village fortifié sur un éperon rocheux dominant la vallée du Paillon,à 27 km au nord de Nice,peuplé par environ mille habitants c'est l'une des cités médiévales les mieux conservée des Alpes Maritimes,avec ses remparts et sa tour.
Enrichi par sa position d'ancienne étape sur la route du sel,le village aux trois clochers possède un exceptionnel patrimoine religieux.
A gauche crèche devant le lavoir de la mairie A droite dans une ruelle du village une crèche dans l'ouverture d'une ouverture.
A gauche une autre crèche dans un soupirail
L'ensemble des photos donne quelques aperçus du musé de la crèche ,qui expose depuis Noel 1998 plus de cent oeuvres ,avec des santons en argile,en plâtre ,en cire d'abeille,en pinces à linge,en papier bonbon .
Crèche en papier bonbon de Cracovie dans un cougourdon abritant des santons taillés dans les graines
Crèche dans une ruche et santons en cire d'abeille.
Ci-dessous une crèche dans une rappe à fromage.
A gauche une autre crèche dans un panier à salade!!!!!!!!
Crèche animée à la chapelle St Pierre, et santons en plâtre réalisé par l'un des bénévoles de l'association "Maison de Pays",un détail parmi d'autres ,toutes les tuiles des maisons ont été découpées dans des bouchons de liège .C'est la plus grande de toutes les crèches longue de10 mètres et représentant Lucéram avec son ancien curé et son ancien maire.
Et pour finir une autre crèche au lavoir municipal avec sa cascade ,et ci-dessous dans une cage d'oiseau!!!!!!!
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Par rastignac le 3 Décembre 2015 à 23:36
Nous allons nous pencher ce soir sur la fabrication du sabot à chausser.
Pour le sabot à chausser ,c'est le tilleul qui convient le mieux;c'est un bois léger,très isolant et qui ne fend pas.
On coupe le bois dans la forêt,une fois le bois dans l'atelier on écarrie les "ébauchons" dans les bûches de bois vert avec une scie à ruban.
La "tailleuse" machine munie d'un gabarit on façonne l'extérieur des deux sabots à la fois.
Avec la "creuseuse" machine équipée d'ne cuillère qui tourne très vite,on travaille l'intérieur des deux ébauchons.
Comme les 2 cuillères ne tournent pas dans le même sens cette machine permet aussi de creuser une paire de sabots en une seule passe avec la symétrie pied droit et gauche.
Après un temps de séchage de 3 à 6 mois les ébauchons seront retravaillé à la main un par un.
La mise en forme intérieur du sabot se fait avec trois outils à main
Avec le paroir on arrondi le talon et on taille la pointe pour donner au sabot sa forme extérieure définitive.
Avec la cuillère on termine l'intérieur de ce qui recevra la talon.
Avec le boutoir on poursuit le travail commencé avec la cuillère surtout pour arrondir les deux côtés du sabot.
Avec la ROUANNE on termine la partie avant du pied à l'intérieur du sabot.
La fabrication se poursuit par le ponçage extérieur,les sabots sont ensuite teintés et pour terminer ,on pose une bride en cuir pour qu'ils s'adaptent parfaitement au pied.
Vient ensuite la dernière étape :
"les sabots attendent vos pieds ........
Vos pieds attendent les sabots !!!!
Il sont prêts pour mettre dans la cheminée !!!!!
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Par rastignac le 30 Août 2015 à 21:03
Longtemps la lessive s'est faite au bord de la rivière sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri.
A la fin du XVIIIème siècle un besoin d'hygiène croissant se fait sentir en réaction de la pollution et des épidémies ,ont vues les premières constructions de lavoirs
Voici donc pris au hasard dans le département quelques lavoirs ,patrimoine de nos charmants villages.
Antibes cours Massena dans une impasse
Berre les Alpes
Aspremont ,remis à neuf .Charmant petit village qui domine la vallée du Var.
Gourdon petit village médiéval dominant la vallée du Loup.
Certains conférent au lavoir l'allure d'un petit temple ou s'incarne la part des lavandières elles mêmes dont la tâche répétitive et souvent épuisante se trouve valorisée,presque sacralisée ,par un édifice remarquable.
Mougins ,il sert souvent d'exposition.
Le Rouret sur la route de Grasse.
Témoins des grands moments de nos villages,les lavoirs évoquent le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères.
Gréolières Village avant la station des neiges
C'est l'endroit ou les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et ou l'on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voir de la région.
Breil sur Roya (tout à fait ordinaire)
"Tous les jours moins le Dimanche,on entend le gai battoir
Battre la lessive blanche dans l'eau limpide du lavoir" (refrain d'une chanson de Pierre Dupont 1848)
La lessive se faisait à la cendre de bois,celle du châtaignier et du chêne étaient évité car sa forte teneur en tanin pouvait tacher la linge.Des boules de bleu plongées dans l'eau de rinçage,rendaient le linge d'un blanc étincelant.
Le lavoir de Mouans-Sartoux à la sortie de Grasse
L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXème siècle car le lavoir a laissé la place à la machine à laver à partir de 1950.
Fabrication du savon comme grand-mère :
Ingrédient :1 demi verre d'eau
1 verre de suif de boeuf
2 cueillères à soupe de cristaux de soude.
je connais des personnes qui en font encore !!!!!!!!!!
COURAGE LES MAMIES !!!!!!!!!
A BIENTOT
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Par rastignac le 28 Juin 2015 à 15:38
Ce soir je vais vous présenter le célèbre couteau
OPINEL
Le couteau Opinel a été inventé par Joseph Opinel en 1890, à 18 ans à Albiez-le-Vieux (Savoie)1. À l'origine taillandier de métier2, le jeune homme fabriquait parallèlement pour ses amis des couteaux de poche. Un de ses modèles ayant beaucoup plu, il s'est lancé dans la fabrication industrielle de couteaux et son invention a vite dépassé le cercle familial. En 1909, il dépose "la Main couronnée" du duché de Savoie, présente sur toute les lames3. La marque Opinel est déposée par son créateur en 1909 et la célèbre virole de sécurité date seulement de 19552. Au début de la Seconde Guerre mondiale, 20 millions d'exemplaires avaient déjà été vendus, et en 2009 ce chiffre est porté à 280 millions d'unités2. Aujourd'hui, plus 300 millions de lames ont été vendues dans 71 pays différents.
En 1989, Opinel ouvre son propre musée en transformant l'atelier du grand-père de Jacques Opinel. En 2013, le musée subit une rénovation et un agrandissement4.
En 2010, l'entreprise a réalisé près de 12 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 90 salariés produisant environ trois millions d'unités par an2. En 2013, le CA s'élève à 17 millions d'euros avec 100 salariés produisant environ quatre millions d'unités par an.
L'entreprise est toujours détenue et dirigée par la famille Opinel, avec Maurice Opinel (petit-fils du fondateur) comme président et Denis Opinel (arrière-petit-fils du fondateur) comme directeur général depuis 19982.
Le couteau Opinel a été inventé par Joseph Opinel en 1890, à 18 ans à Albiez-le-Vieux (Savoie)1. À l'origine taillandier de métier2, le jeune homme fabriquait parallèlement pour ses amis des couteaux de poche. Un de ses modèles ayant beaucoup plu, il s'est lancé dans la fabrication industrielle de couteaux et son invention a vite dépassé le cercle familial. En 1909, il dépose "la Main couronnée" du duché de Savoie, présente sur toute les lames3. La marque Opinel est déposée par son créateur en 1909 et la célèbre virole de sécurité date seulement de 19552. Au début de la Seconde Guerre mondiale, 20 millions d'exemplaires avaient déjà été vendus, et en 2009 ce chiffre est porté à 280 millions d'unités2. Aujourd'hui, plus 300 millions de lames ont été vendues dans 71 pays différents.
En 1989, Opinel ouvre son propre musée en transformant l'atelier du grand-père de Jacques Opinel. En 2013, le musée subit une rénovation et un agrandissement4.
En 2010, l'entreprise a réalisé près de 12 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 90 salariés produisant environ trois millions d'unités par an2. En 2013, le CA s'élève à 17 millions d'euros avec 100 salariés produisant environ quatre millions d'unités par an.
L'entreprise est toujours détenue et dirigée par la famille Opinel, avec Maurice Opinel (petit-fils du fondateur) comme président et Denis Opinel (arrière-petit-fils du fondateur) comme directeur général depuis 19982.
La fabrication du manche en bois n’a pas changé depuis sa création en 1890 et peut être en hêtre ou en buis, voire enbubinga ou en olivier pour la gamme « Effilé ». Un manche en polyoxyméthylène/fibre de verre est proposé en gammes « Bricolage » (avec porte-embout tournevis) et « Outdoor ».La fabrication du manche en bois n’a pas changé depuis sa création en 1890 et peut être en hêtre ou en buis, voire enbubinga ou en olivier pour la gamme « Effilé ». Un manche en polyoxyméthylène/fibre de verre est proposé en gammes « Bricolage » (avec porte-embout tournevis) et « Outdoor ».
Les lames des Opinel sont soit en inox soit en carbone, selon les gammes. La lame de gamme « outdoor » est crantée et dotée d'une fente à l'instar des démanilleurs.
La lame est particulièrement effilée et tranchante comme peuvent l'être les cutteurs, qui, eux ne sont biseautés que d'un seul côté, même si elle peut s'émousser au fil des utilisations.[réf. souhaitée]
Une lame à bout rond est proposée dans la gamme « Enfants - Mon premier Opinel » en no 07.
La collection Opinel s'est élargie avec des couteaux de poche de forme plus élancée « Les Effilés », une gamme de petits outils de jardin (couteau à champignon, serpettes, scies), mais également des gammes de couteaux de cuisine et de table.
La bague de sécurite
La bague de sécurité, baptisée « Virobloc » et inventée en 1955 par Marcel Opinel, permet de garder la lame ouverte à partir du no 06 ou de la garder fermée pour sécuriser l'utilisation ou le transport.
Logotype[modifier | modifier le code]La fabrication du manche en bois n’a pas changé depuis sa création en 1890 et peut être en hêtre ou en buis, voire enbubinga ou en olivier pour la gamme « Effilé ». Un manche en polyoxyméthylène/fibre de verre est proposé en gammes « Bricolage » (avec porte-embout tournevis) et « Outdoor »
Forme de la lame
La courbe de la lame est un design traditionnel connu sous le nom de « Yatágan »5, inspirée d'un sabre turc, à la pointe relevée.
La collection Opinel s'est élargie avec des couteaux de poche de forme plus élancée « Les Effilés », une gamme de petits outils de jardin (couteau à champignon, serpettes, scies), mais également des gammes de couteaux de cuisine et de table.
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Ceci est une nouvelle présentation que vous retrouverez de temps en temps dans mes prochains articles.
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