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Par rastignac le 10 Octobre 2018 à 23:53
Voila nous y sommes ,le jardin change d'allure et nous rappelle que l'automne est là A cette occasion j'ai pensé qu'un petit poème serait le bienvenu ,et ,qui je l'espère devrait vous plaire à vous aussi .
Donc voici .......L'AUTOMNE
On voit tout le temps en automne
Quelque chose qui vous étonne
C'est une branche tout à coup
qui s'effeuille dans votre cou.
C'est un petit arbre tout rouge,
Un ,d'une autre couleur encore
Et puis partout ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Mais la nuit si tôt va descendre!
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre
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Par rastignac le 10 Janvier 2017 à 23:52
ENTRER DANS LE MONDE MAGNIFIQUE DE L'HIVER .
Pour certaines personnes (dont moi !!) l'hiver est une saison difficile à passer et à éviter par tous les moyens possibles .
Pourtant ,il s'agit d'une saison visiblement magnifique à cause de ces paysages à vous couper le souffle qu'elle procure à la nature.
Et pour accompagner ces magnifiques images j'ai pensé qu'une jolie poésie de François Coppée serait la bienvenue.
JANVIER
Songes -tu parfois ,bien-aimée
Assise près du foyer clair
Lorsque sous la porte fermée
Gémi la bise de l'hiver
Qu'après cette automne clémente
Les oiseaux ,cher peuple étourdi
Trop tard,par un jour de tourmente
Ont pris leur vol vers le midi.
Que leurs ailes blanche de givre
Sont lasses d'avoir voyagé
Que sur le long chemin à suivre
Il a neigé, neigé neigé.
Et que perdu dans la rafale
Ils sont là transis et sans voix
Eux dont la chanson triomphale
Charmait nos course dans les bois.
Hélas comme il faut qu'il en meure
De ces émigrés grelottants
Y songes-tu ?Moi je les pleure
Nos chanteurs du dernier printemps
Tu parles ce soir ou tu m'aimes
Des oiseaux du prochain Avril
Mais ce ne seront plus les mêmes
Et ton amour attendra-t-il ?
Ces paysages fantastiques sauront vous aider à passer à travers cette saison froide et ,qui sait ,vous réconcilier peut être avec elle !!!!!(pour moi j'ai des doutes!!)
4 commentaires -
Par rastignac le 18 Mars 2016 à 23:53
Ce soir avec ce joli poème qui illustre parfaitement le cas de ces maisons abandonnées j'ai une pensée toute particulière pour ces demeures qui jadis respiraient le bonheur et la joie de vivre.
Eux sont loin maintenant ,et le logis demeure
On dit qu'il est humide et par le temps miné
Nul n'a compris,hélas! qu'il se désole et pleure
Tous les êtres chéris qui l'ont abandonné.
Un lierre l'a recouvert d'un manteau de verdure
Comme pour en voiler l'éternelle douleur
Nul oeil indifférent ne doit voir la blessure
Qui ronge lentement la maison jusqu'au coeur.
Et souvent dans les nuits ou souffle la tempête ,
Lorsque le vent s'attaque a ses murs crevassés,
La maison sent la mort qui passe sur sa tête
Et se dit que peut-être elle a souffert assez.
Quelquefois,cependant,l'abandonnée espère
Qu'ils n'ont pas oublié,qu'ils reviendront un jour,
Et voyant sous le vent trembler l'herbe légère :
Les voila pense t-elle,enfin c'est le retour.
Mais le jour a passé,déjà le soir est proche;
Personne n'est venu ,ce n'était rien encore
De L'angelus au loin ,grave ,tinte la cloche
Et la vieille maison pleure son bonheur mort.
Puisque ceux qui l'aimait déjà l'on oubliée
Puisqu'ils ne songent plus au vieux foyer noirci
Dont la vie à la leur est à jamais lié
Le reste des mortels peut l'oublier aussi.
Elle n'abritera désormais plus personne
Et demeurera seule avec ses souvenirs
Car elle ne veut pas qu'un autre pas résonne
Au lieux ou son amour n'a pu les retenir
5 commentaires -
Par rastignac le 22 Février 2016 à 01:04
Ce soir nous avons la chance de croiser sur notre route un groupe d'amis qui nous font découvrir leur travail ......de véritables chef-d'oeuvre.Admirez plus-tôt :
Et pour compléter cet article je vous propose d'accompagner ces superbes images d'un joli poème sur les arbres.
de Michel Manoll
Il faut parler des ifs comme on parle des morts
Du pelage d'automne enrobant l'eau qui dort
Le lilas oiseau-lyre ouvrant ses ailes blanches
C'est un flocon de neige qui plane sur ses branches
Et le doux peuplier les calèches du vent
L'entraînent au galop de leurs chevaux piaffant.
Ambre liquide ourlant la rive des forêts
L'écorce du bouleau tisse sa voie lactée.
de J.J.Bertrand
Le sapin familier de ses aiguilles brunes
Faufile la voiture attachée à sa hune.
Et la pluie dans les mains frêles des marronniers
Glisse et s'effrite comme la vie du prisonnier.
Mais le chêne fixé sur un socle de marbre
Semble un berger figé parmi son troupeau d'arbres.
Si je nomme le charme une allée se dénoue
Une source enchâssée à son collier de houx
Et je ne sais que dire à ces obscures témoins
Tilleuls rompant le soir leur graine de parfum.
Pommiers de gloire au flanc des collines couchées
Saules tremblants comme une fille effarouchée.
Ces superbes pièces ont été réalisées par :Mrs
J.J.Bertrand
Max Brun
Georges Cornu
que vous pouvez retrouver sur leur site
" A.P.A.B.06.fr ou vous pourrez laisser un commentaire sur leur magnifique travail
1 commentaire -
Par rastignac le 8 Novembre 2015 à 22:20
à tous.
Ce soir j'ai délaissé la animaux pour vous remettre en mémoire une très jolie poésie illustrée de Victor Hugo:
Jeanne au pain sec.
Jeanne était au pain sec dans un cabinet noir
Pour un crime quelconque ,et,manquant au devoir,
J'allais voir la proscrite en pleine forfaiture
Et lui glissa dans l'ombre un pot de confiture.
Contraire aux lois.Tous ceux sur qui dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent,et Jeanne à dit d'un voix douce:
Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce,
Je ne ferais plus griffer par le minet.
Mais on s'est récrié:Cette enfant vous connait ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche
Pas de gouvernement possible .A chaque instant
L'ordre est troublé par vous ;le pouvoir se détend;
Plus de règle .L'enfant n'a plus rien qui l'arrête
Vous démolissez tout.Et j'ai baissé la tête,et j'ai dit :Je n'ai rien à répondre à cela
J'ai tort.Oui c'est avec ces indulgences là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte
Qu'on me mette au pain sec.Vous le méritez certe,
On vous y mettra;Jeanne alors dans son coin noir
M'a dit tout bas,levant ses yeux si beaux à voir
Plein de l'autorité des douces créatures:
Eh bien moi je t'irai porter des confitures.
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